Dodécathlon 20.12

Après 20 ans, maintenant 12 mois, pour 12 défis un peu fous...

Avril = Montréal-Québec en courant

Date et lieu
De la croix du Mont-Royal à 7h00 am le 5 ou 6 avril au pied du Château Frontenac à maximum minuit le 9 avril (et préférablement avant).

Description du défi
Relier deux hauts lieux (géographiquement et symboliquement) des deux principales villes de la province de Québec en passant par la 132 (traversant donc le Centre-du-Québec), soit 290 km (du Chalet du Mont Royal au parvis du Château Frontenac), et ce, en tentant de compléter la distance en un maximum de quatre jours (environ 70 km par jour),mais préférablement trois jours (environ 95 km par jour).

Objectif 
Compléter la distance en moins de 4 jours à raison de 10 heures de course par jour, soit sous un total de 40 heures de course, ce qui implique le maintient d’une vitesse moyenne supérieure à 7 km/h (8 :30/km).
 
Profil historique du défi
Joindre deux points en courant est un défi moins rare qu’il ne peut paraître à première vue.  A travers le temps, outre les noms fictifs (Cours Forest, cours !) ou canadiens célèbres (dont, en tout premier lieu Terry Fox, suivi ensuite par Rick Hansen) plusieurs ont traversé le Canada en tout ou en parties à la course (ex : Michel Gouin en 2004, Frederic Dion 2011, etc.).  Bien que plus modeste, le défi Montréal-Québec n’est pas une première dans les annales québécoises.  Le dernier en date à avoir semble-t-il relevé le défi serait Jean-François Denis de Mont St-Hilaire en courant la distance de 260 km séparant les deux villes, par la route 138, en 6 jours en 2010 et 2011.  Plusieurs autres coureurs ou marcheurs ont, au passage ou volontairement, déjà relié les deux plus grandes villes de la province.

Stratégie provisoire
Il sera sage, la première journée, de limiter à la distance de 70 km, et ce, à un rythme conservateur afin de mesurer l’ampleur de la fatigue énergétique et musculaire du lendemain.  Cela impliquera de terminer à Ste-Arsène (à 15 km de Sorel).  Le lendemain, en effectuant 70 ou 80 km, il sera possible d’arrêter à, respectivement, St-Grégoire ou dans le secteur du domaine Godefroy.  Le troisième jour, il pourrait être à propos de terminer à Lotbinière, soit 70 km après l’Auberge Godefroy ou, si les jambes sont en mesure de le faire, à Sainte-Croix, une vingtaine de kilomètres plus loin.  Il resterait alors un peu moins de 50 ou 70 km pour le 4ième jour.  Dans la mesure où, sauf à St-Arsène, il existe des hébergements dans chacune de ces villes, il sera possible de s’y arrêter pour dormir.  Un véhicule contenant des ravitaillements et le nécessaire de sécurité devra me devancer de quelques kilomètres tout au long de chaque journée tout en voyant à la planification de certains détails logistiques (hébergement, repas, vêtements, etc.).

Signification ou apport du défi

Un parcours de coureur ne serait pas complet sans avoir rencontré certaines ultra-distances, voire le simple fait de classiquement se déplacer en courant en dehors d’une visée compétitive à travers un territoire, expérimentant ce faisant la « solitude du coureur de fond » et tout ce que cela implique de dépassement de soi.  Le défi Montréal-Québec tentera d’atteindre ces fins.     
 

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