Décembre = 250 miles en une semaine (400km)

Date et lieu

Du 5 au 11 décembre 2012

Description du défi

Courir, chaque jour, 3 x 2h00 (jusqu’à concurrence de 60 km), pour réaliser au total de la semaine 250 miles (400 km).  La distance sera mesurée en fonction d’une montre GPS. 

Objectif 

Réaliser la totalité de la distance en une durée inférieure à 40 heures, soit 6 :00/km (10 km/h). 

Profil historique du défi

Les premiers coureurs de distance du XX^e siècle avaient pour habitude de réaliser un kilométrage hebdomadaire extraordinaire, mais en marchant la moitié du volume.  Puis, vint une période, entre les années 1930 et 1980, où certains coureurs d’élites, particulièrement au marathon, encaissaient régulièrement jusqu’à 480 kilomètres (300 miles) à la course, voire parfois davantage.  De nos jours, les marathoniens de haut niveau font, pour la plupart, entre 180 et 250 kilomètres par semaine.  Tirant, en quelque sorte, une moyenne entre le passé et le présent, il conviendra de faire 250 miles (400 km), dépassant ainsi mon record hebdomadaire antérieur.  Bien sûr, certains coureurs ont réalisé des défis visant expressément à faire un kilométrage maximal (ex : la plus longue distance sur tapis roulant en sept jours).  Toutefois, il convient davantage de se rapprocher de ceux et celles qui ont fait de hauts volumes en entraînement.  Il est de notoriété semi-publique qu’un des plus expérimenté coureur de la province a parfois adopté la stratégie tri-journalière de 2 heures de course-6 heures de repos pour compléter des semaines au-dessus de 400 km… Le dernier défi du dodécathlon s’en inspire quelque peu…                                         

Stratégie provisoire

Il s’agira de respecter le rythme du corps en laissant le rythme naturel dicter l’allure de chaque sortie.  Un souci particulier sera donné, durant la semaine, à l’alimentation et aux méthodes de récupération (bas de compression, bains de glace, sommeil…). 

 

Signification ou apport du défi

                   Expérimenter, sur une semaine, ce que certains coureurs fortement portés sur le LSD (long slow distance) arrivaient autrefois à faire sur une base quasi hebdomadaire.