Date et lieu
2-3 mars 2012 lors du du championnat provincial civil intérieur d’athlétisme.
Description du défi
Faire, sans ménagement physique, toutes les épreuves de piste (i.e. épreuves de « plat » : donc en excluant les haies qu’il me serait impossible de sauter chez les seniors) dans un même championnat d’athlétisme : soit 60m, 300m, 600m, 1000m, 1500m, 3000m et 5000m marche. Cela implique de faire toutes les épreuves en deux jours. Même plus : cela signifie de faire les sept épreuves en un laps de temps de plus ou moins quatre heures, soit une moyenne d’environ 35 minutes entre chacune des épreuves.
Objectif
Compte-tenu de la récence du défi no3 et de la densité du programme de compétition que le quatrième défi implique, il convient de quelques peu limiter les ambitions de performances en athlétisme sur piste par rapport aux capacités habituelles. De manière indicative, selon l’ordre probable de réalisation des épreuves, les chronos visés seront : 600m sous 1 :40, 60m sous 9.5 secondes, 1500m sous 4 :50, 5000m marche sous 30 :00, 300m sous 47 secondes, 1000m sous 3 :05, 3000m sous 11 :00.
Profil historique du défi
Dans les championnats scolaires, que ce soit au bas niveau du secondaire ou au haut niveau de la division 1 de la NCAA, certains coureurs doivent multiplier les épreuves afin d’apporter un maximum de points au classement par équipes. Par contre, il est peu possible qu’un coureur ait jamais fait autant d’épreuves de piste dans une même compétition et par surcroît dans un si court intervalle de temps, y compris chez les décathloniens (qui, pour leur part, varient la sollicitation musculaire entre les jambes, les bras, etc.).
Stratégie provisoire
Puisque qu’il faudra non seulement participer aux épreuves, mais à travers celles-ci superviser les athlètes du club Kalenjins, il sera à peu près impossible de se reposer entre les deux jours et encore moins entre les diverses épreuves. La stratégie sera donc d’y aller une épreuve à la fois, avec plus de cœur que d’intelligence afin de ne pas se ménager en cours de route. Une tentative d’optimiser la récupération sera faite après la première journée (alimentation, bain de glace, compression des jambes, sommeil, etc.). Dans les semaines précédentes, il me sera assurément nécessaire de m’exercer à la marche olympique et sur les blocs de départ. Une séance par semaine sera consacrée à cela et, si possible, une aide professionnelle sera sollicitée.
Signification ou apport du défi
La plupart des coureurs à pied n’ont pas exploré l’ensemble des facettes de leur sport. Ou bien manque-t-il les courses de trail, ou bien celles sur piste. Puis, parmi les pistards, plusieurs n’ont jamais expérimenté les groupes d’épreuves éloignés de leurs spécialités premières. Par exemple, comme dans mon cas, les demi-fondeurs ayant fait des sprints et de la marche olympique sont rares. Un parcours de coureur ne serait pas complet sans avoir exploré, ne serait-ce que comme dans une assiette de dégustation, chaque type d’effort : sprint court et long, demi-fond court et long, course de fond court et long. Par le championnat d’athlétisme, ces volets seront explorés. Le fait de faire ceux-ci dans un horaire serré ajoute un peu de ridicule inusité à l’exploration. Cela permet enfin de vérifier une vieille idée répandue disant qu’un athlète ne peut pas bien performer (près de son maximum), pour des raisons physiques ou mentales, sur plus de une ou deux épreuves d’athlétisme par jour dans un championnat. Et si c’était faux (ou vrai)?
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